0208 Très Chaud Sous La Couette, Et Petits Mots Sur L’Oreiller.

0208 Très chaud sous la couette, et petits mots sur l’oreiller.


Il doit être minuit lorsque nous nous retrouvons en position « tête-bêche », en train de nous offrir du plaisir l’un l’autre ; un plaisir qui se prolonge jusqu’à ce que Jérém se dégage de ce cercle de bonheur, pour s’allonger sur le lit, les bras pliés, les mains croisées entre sa tête et l’oreiller, les aisselles finement poilues bien en vue, une étincelle bien coquine dans le regard.
« T’as envie de quoi ? » je lui demande.
« Refais-moi ce truc que tu m'as fait une fois… ».
« Quel truc ? ».
« Ce truc… tu sais… ».
« Je t’ai fait tellement de trucs… ».
« Ce truc-là était vraiment dingue… ».
« Vas-y, raconte… » je le cherche, alors que j’ai ma petite idée de ce « truc » dont il est question.
« Cette nuit-là… tu m’as sucé, tu m’as branlé, je ne sais combien de temps… tu me donnais envie de jouir, mais tu ne me laissais jamais venir… ».
« Ah, oui, je vois… et alors, t’avais kiffé ? ».
« Ah, putain, que oui… je crois que jamais je n’ai joui aussi fort de ma vie… tu ne peux même pas imaginer à quel point j’ai kiffé… ».
« Alors, tu vas kiffer deux fois plus… ».
Allongé sur le dos, la queue raide et insolente, une étincelle lubrique dans le regard qui mettrait le feu au soleil lui-même, Jérém attend que je vienne lui offrir une nouvelle fois ce plaisir dont il se souvient, et qui l’a marqué. Qu’est-ce que c’est bon de l’entendre dire à quel point il avait kiffé ce « truc », peut-être le premier truc que je lui avais proposé, et avec lequel je l’avais surpris, après de nombreuses « révisions » où il avait mené le « jeu » de bout en bout ! Et quel bonheur de l’entendre en redemander !
Un bonheur qui se mélange très vite à un petit sentiment d’« inquiétude » : dans mon élan d’enthousiasme, je me suis peut-être un peu avancé ; j’espère pouvoir être à la hauteur de son souvenir, de ses attentes.

Je me mets la pression tout seul : pourvu que cette pression ne coupe pas mes moyens.
De toute façon, je n’ai pas le choix : chose promise, chose due ; et aussi, queue tendue, envie soutenue. Bref, je ne peux attendre plus longtemps pour aller m’occuper de mon bomâle brun.
Je saisis son manche raide du bout des doigts, je l’enserre lentement, je le loge dans le creux de ma main. Ce simple, premier contact m’apporte un intense bonheur tactile, composé de multiples sensations : puissance, douceur, chaleur, virilité. Sa queue remplit parfaitement ma main refermée, comme si l’une était faite sur mesure pour l’autre, et vice-versa ; comme si nos anatomies étaient prévues l’une pour l’autre.
Ma prise est assez relâchée, ma main coulisse lentement, elle excite autant qu’elle frustre : je caresse son manche, je cajole ses couilles, je titille son gland. Le bogoss frémit, il semble beaucoup apprécier.
Sans cesser de le branler, je me penche sur lui, je l’embrasse, sur la bouche d’abord ; puis, mes lèvres descendent le long de sa mâchoire, de son cou, de ses pecs, de ses abdos ; elles glissent le long du petit chemin de poils bruns qui amènent à son pubis. Je frissonne, il frissonne.
Je cesse alors de le branler, j’approche mon visage de ses bourses, que je renifle longuement, méthodiquement, dans chaque moindre recoin ; je renifle sa queue tout aussi longuement, laissant le bout de mon nez traîner, effleurer, exciter : je remonte jusqu’à effleurer le frein, contact qui fait sursauter le bogoss, de surprise et de plaisir.
Voilà un long et délicieux voyage agrémenté d’une multitude de petites, délicieuse odeurs de mâle qui a déjà pas mal donné de sa puissance sexuelle, mais toujours débordant de testostérone : un mâle dont le torse ondule désormais sous l’effet d’une respiration excitée.
Encouragé par ses réactions, j’attaque illico un deuxième tour, en me servant de mes lèvres ce coup-ci. J’accomplis le même voyage, tout en provoquant des frissons encore plus intenses : sa respiration haletante cède peu à peu la place à de petits gémissements, et à des mots d’encouragements :
« Putain, Nico… tu me rends dingue… ».

Je dois me faire violence pour ne pas céder à la tentation assommante de gober son gland gonflé à bloc et de provoquer au plus vite sa jouissance : la condition pour le faire jouir comme un malade, c’est de le frustrer ; le pendant, c’est de me frustrer avec lui.
« Suce-moi… » je l’entends chuchoter, sur un ton assez ferme. Ça ne rigole plus.
« Pas encore… » je le cherche.
« J’ai trop envie… ».
« Moi aussi… ».
« Tu vas craquer, de toute façon… » il me nargue.
« C’est toi qui vas craquer… ».
« Jamais de la vie… » fait-il, la voix déformée par l’excitation.
« Si au prochain tour je mets la langue, tu vas craquer… ».
« Tu vas te jeter dessus avant… ».
« Chiche… ».
Troisième round, c’est au tour de ma langue de faire monter la pression chez le bobrun : elle s’emploie à lécher ses couilles, à chatouiller ses bourses ; elle remonte sa queue lentement, tantôt en lâchant des petits coups rapides, tantôt en traînant ; elle remonte jusqu’au frein, arrachant des frissons violents à ce petit Dieu à l’anatomie parfaite.
La queue brûlante, le gland gonflé à bloc, le bogoss se plie pourtant à l’interminable attente d’un plaisir sans cesse annoncé et sans cesse repoussé. Je sais qu’il me fait confiance ; cependant, je sens que son impatience grandit de seconde en seconde. Ses inspirations et ses expirations sont longues, profondes, bruyantes ; le bogoss monte en pression, il est chaud, bouillant.
A l’époque de nos premières révisions, à ce stade des opérations, il m’aurait déjà fourré la queue dans la bouche et il serait en train de la défoncer avec des coups de reins sauvages.
Mais là, il se retient ; certes, il a un petit pari à gagner, mais il n’y a pas que ça. En fait, depuis nos retrouvailles, Jérém me fait l’amour tout en douceur, comme s’il avait peur de me manquer de respect en jouant au mâle domi qui était son rôle dans notre relation d’avant notre clash. J’adore le Jérém attentionné, adorable ; mais je n’ai pas envie pour autant de laisser ce dernier effacer le jeune mâle bien sûr de lui, à la virilité insolente, le mec un brin arrogant, un tantinet macho ; et infiniment, indiciblement craquant.
Alors, ce Jérém « petit con », je vais aller le chercher là où il est, caché derrière la « peur » de ne pas être bien perçu.
Je continue de titiller son frein avec des petits coups de langue : Jérém vibre de toute part, il souffle comme un petit taureau.
Puis, à un moment, sans prévenir, ses abdos se contractent, son torse se relève ; et sa main vient se poser lourdement sur mon cou. C’est à ce moment-là que je sens que je vais gagner mon « pari » : le mouvement est lent, mais ferme, à la fois doux et sans appel ; Jérém m’oblige à gober son gland, puis, sa queue tout entière. Le bogoss a envie de se faire sucer, un point, c’est tout.
« Ah, c’est bon… » je l’entends chuchoter, la voix éraillée par l’excitation, alors que son manche finit d’envahir mon palais.
Sa queue porte un délicieux petit goût de sperme qui me rappelle à quel point il est « le mâle », et à quel point ce mâle est puissant, et fécond. Combien de fois a-t-il joui depuis ce matin ? Combien de fois m’a-t-il rempli de son jus ? Je ne m’en souviens même plus. Je nage dans un bonheur sensuel indescriptible.
Oui, finalement, c’est Jérém qui craque : et c’est tellement bon de sentir sa queue entre mes lèvres, dans ma bouche, avant même de commencer à le sucer. J’adore me sentir envahi par son manche, par son envie de mec ; j’adore humer les odeurs qui se dégagent de sa peau, de ses poils pubiens ; j’adore me retrouver nez à nez avec son mur d’abdos, avec ce petit chemin de poils qui part de son nombril et qui semble me rappeler, si besoin était, la marche à suivre.
« Allez… vas-y… suce… » fait-il, tout en imprimant à ma tête le mouvement qu’il attend d’elle.
Il n’aura pas fallu chercher longtemps pour que le petit mâle en rut sorte de sa réserve. Et c’est un pur bonheur.
Alors je le suce longuement, lentement, tantôt en m’attardant avec ma langue autour du gland, en le chatouillant par des touches légères, tantôt en le laissant glisser soudainement au fond de ma gorge et en le gardant bien au chaud, pendant de longs moments.

J’amène son excitation à des sommets délirants, lui faisant sans cesse entrevoir la ligne d’arrivée de son orgasme, mais sans jamais le laisser l’approcher ; je tiens sa jouissance en suspension entre mes mains, dans ma bouche, pendant très longtemps, je le rends dingue, à la fois de plaisir et de frustration ; tout en essayant d’ignorer, avec de plus en plus de mal par ailleurs, cette brûlante, sauvage, insoutenable envie, qui est la mienne, de le laisser déverser dans ma bouche les longs traits chauds que je connais si bien, son jus de p’tit mec.
Le bogoss est moite de transpiration, vibrant de plaisir : jusqu’à quand vais-je pouvoir le tenir dans cet état d’attente et de frustration ? La réponse vient du principal intéressé. Ainsi, sans prévenir, le bogoss se dégage se moi ; il descend du lit, il me lance :
« Viens me pomper… ».
Jérém est debout à côté du lit, adossé au mur ; son corps musclé et sa queue tendue n’attendent que moi, pour jouir. Un instant plus tard, je suis à genoux devant lui, en train de le pomper, ivre de la vision sublime de ce mâle qui me domine de toute sa taille, de toute sa puissance, de toute sa virilité, qui me regarde en train de lui offrir le plaisir qu’il exige ; ivre de sa bonne gueule de mec et de son regard brun qui crient au sexe, de son menton et de sa mâchoire recouverts de barbe brune ; ivre de ce torse tout en muscle et en jeunesse, ondulant au rythme de sa respiration excitée ; ivre de ce corps légèrement penché en avant, de sa chaînette de mec cherchant l’aplomb entre deux petites oscillations, de son grain de beauté toujours aussi adorable et sexy ; ivre de ses épaules et de son cou massif, de ses biceps rebondis, de ses tatouages sexy, de ses tétons à croquer, de cette profonde ligne médiane creusée dans le muscle saillant de ses pecs et de ses abdos de fou ; ivre de cette pilosité brune qui me fait craquer ; ivre de ce chemin de petits poils juste devant mon nez, ainsi que de ces redoutables plis de l’aine, les trois s’associant pour rabattre mon regard là où il a envie d’être ; bref, je suis ivre de cette mâlitude débordante, effrontée même lorsqu’elle ne l’est pas sciemment, insolente du simple fait d’exister.
Vision du bas vers le haut ; du bas de ma position, à genoux, de mon admiration, mon adoration, ma soumission – soumission volontaire, jouissive – à la sexualité et au plaisir de mon mâle ; vers le haut de sa position debout, de son regard lubrique, de sa puissance physique, sexuelle, de son envie de jouir ; et, je le sais désormais, de me faire jouir avec lui.
Qu’est ce que c’est beau et impressionnant, le corps masculin, lorsqu’on le regarde ainsi, du bas vers le haut ; et qu’est-ce qu’elle est excitante, étourdissante, la sexualité d’un mec debout, lorsqu’on y goûte pendant qu’on est à genoux.
Je le suce lentement, repoussant encore et toujours sa jouissance. Puis, à un moment, le bogoss pousse une profonde expiration, sa main se lève, elle frôle ma nuque, mon cou, elle se retient ; je sens qu’il a envie de m’attr la tête et me faite avaler sa queue d’une seule traite, mais il se retient toujours ; de justesse, mais il se retient. Il est à deux doigts de craquer, je le sens. Ce n’est qu’une question de secondes. Son excitation est à un tel niveau qu’il suffirait d’une petite étincelle pour le faire démarrer au quart de tour.
La petite étincelle va être mon geste inouï, l’affront de quitter sa queue pour aller titiller son frein du bout de ma langue ; un instant plus tard, ses deux mains saisissent ma tête, et sa queue s’enfonce entre mes lèvres avec l’urgence d’une excitation extrême. Le bogoss n’attend pas une seconde de plus pour commencer à me pilonner la bouche sans répit, comme au bon vieux temps. Mon beau Jérém se lâche enfin : chassez le naturel, il revient au galop.
Au rythme de ses coups de reins, mon nez s’enfonce dans ses poils pubiens, mon front cogne contre son mur d’abdos, ses petites odeurs de mâle remontent par mes narines et me mettent en orbite. Sa queue me défonce la bouche, mais pas au point de me faire mal, juste au point de me faire terriblement « mâle » : et ça, c’est délicieux.
« Suce, vas-y, je sais que tu kiffes ça… tu kiffes ma queue… » fait-il, tout en m’enfonçant son manche bien profondément dans ma bouche.
Je retrouve le Jérém domi. Je suis débordé par sa puissance virile, mais heureux.
« Qu’est-ce que j’aime te sucer… » j’arrive à lui lancer, en sortant brièvement de mon apnée.
« Ah, putain, c’est bon… tu suces comme un dieu… vas-y, montre-moi ce que tu sais faire… fais-moi monter le jus… » fait-il, tout en posant lourdement ses mains sur ma nuque et m’enfonçant à nouveau la queue jusqu’au bout de mon palais.
Je brûle d’envie d’exaucer son vœux, d’exécuter son ordre ; mais en même temps, je ne veux pas que ça s’arrête aussi vite : je me dégage de la prise de ses mains et je quitte une nouvelle fois sa queue ; j’att ses hanches, je l’invite à pivoter sur lui-même, à se mettre face au mur. Après une première petite résistance, le bogoss se laisse faire ; je saisis ses fesses bien fermes et j’entreprends de lui faire une fellation de rondelle en bonne et due forme.
Je le sens encore monter en température et en pression, je le sens monter vers une zone rouge très dangereuse. Ce qui explique la raison pour laquelle, malgré son kiff pour ce genre de plaisir, quelques instant plus tard à peine, le bogoss se retourne brusquement, il me fourre une nouvelle fois queue dans la bouche et recommence à envoyer de bons coups de reins. Ses gestes ont quelque chose de virulent, la virulence de son envie de jouir, au plus vite. Une virulence que je retrouve également dans les mots qu’il ne tarde pas à lâcher, la voix cassée par une excitation à son plus haut niveau :
« Je vais jouir… et tu vas tout avaler… ».
Je ressens alors un frisson qui manque de peu de me faire jouir sur le champ : car je reconnais instantanément les mêmes mots qu’il avait employés lors de notre première révision.
J’ai sacrement envie de lui offrir ce qu’il demande ; mais en même temps, je lui ai promis un orgasme comme aucun autre ; ainsi, alors que le bobrun s’imagine jouir au plus vite dans ma bouche, je me déboite, et je recommence à titiller son gland sur le point de gicler.
Un instant plus tard, tout s’emballe ; ses mains m’attnt par les aisselles, m’obligent à me relever : le geste est rapide, brusque, animal ; la réaction en chaîne est amorcée, je ne peux plus l’arrêter, je perds le contrôle ; et c’est avec le plus grand bonheur que je me laisse faire. Je me retrouve à plat ventre, sur le lit ; Jérém crache sur ma rondelle, et il s’enfonce en moi d’une seule traite. Sa queue me pénètre, m’envahit, me transperce.
« Oh, putain, qu’est-ce qu’il est bon ton cul ! » je l’entends grommeler, fou d’excitation.
« Et ta queue, putain… qu’est-ce qu’elle est bonne ta queue ! ».
Le bogoss n’a besoin que de quelques coups de reins pour atteindre enfin cet orgasme tant attendu, pour gicler une fois de plus en moi. Et pour me faire gicler à mon tour, sans même me toucher. Ma jouissance me percute avec la violence d’un coup de tonnerre, je perds pied, et j’ai l’impression que mon cœur a des ratés ; sa jouissance à lui, explose dans un cri retentissant, impressionnant, un cri à la fois de plaisir et de délivrance. Heureusement que nous sommes isolés et qu’il n'y a pas de voisin pour entendre le brame d’un jeune mâle en train de kiffer sa race.
« T’as joui ? » il me demande dans la foulée.
« Je viens de jouir, en même temps que toi… tu te rends compte de l’effet que tu me fais ? ».
Mon beau Jérém s’abandonne sur moi de tout son poids ; il me serre fort contre lui, il pose de bisous sur mes épaules et mon cou ; il me fait sentir bien même en cet instant, après l’amour, où le désir sexuel déchaîné disparaît brutalement et laisse la place à un besoin de tendresse tout aussi violent.
« Qu’est-ce que c’était bon… » je l’entends chuchoter à mon oreille.
« Pareil pour moi… c’était trop trop bon… ».
Ah, putain, qu’est-ce que ça fait du bien de me faire dominer par ce petit Dieu vivant, évoquant pour moi le mâle dans toute sa virilité, force et autorité ; qu’est-ce que c’est bon de le voir se lâcher à fond pendant le sexe ; et qu’est-ce que c’est bon après le sexe, tout aussi bon, si ce n’est plus encore, de retrouver les câlins, la tendresse ; et de me blottir, et me sentir protégé, dans ses bras puissants.
Qu’est-ce que j’aime ce nouveau Jérém, cet être mi ange et mi mâle, toujours capable, pour peu qu’on le cherche, de jouer son petit macho pendant le sexe ; mais capable aussi, après l’amour, de laisser ressortir cet adorable petit mec qui a besoin de douceur tout autant que j’en ai besoin.
« Qu’est-ce que j’aime quand tu es comme ça… » j’ai envie de lui dire, j’ai envie qu’il sache.
« Comme ça, comment ? ».
« Quand tu es chaud bouillant pendant le sexe… ».
« Tu kiffes ça, hein ? ».
« Grave ! Et aussi que tu t’inquiètes de mon plaisir à moi… ».
« J’aime bien te voir jouir… ».
« Je suis trop bien, là… ».
« Moi aussi, je suis trop bien avec toi… »
Dans la tanière, dans les bras de mon mâle brun, j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver et que ce bonheur va durer à tout jamais. Et très vite, je m'endors.

Lorsque je me réveille, il fait nuit ; dans la cheminée, le feu brûle toujours, la flamme est belle et vigoureuse ; pendant que je dormais, Jérém a dû se lever et remettre du bois, et peut-être fumer une cigarette. Qu’est-ce que c’est bon de me sentir en sécurité, de me sentir pris en charge, de ne devoir m’occuper de rien, à part d’être heureux avec le gars que j’aime.
Mon bel étalon est endormi sur le dos, le haut de ses pecs et ses épaules dépassent de la couette, les bras pliés, les mains posées sur l’oreiller, de part et d’autre de sa tête, les aisselles délicatement poilues bien exposées à ma vue et à mon désir.
Après de nombreux orgasmes en quelques heures, il se dégage de son corps, et notamment de ses aisselles, une odeur prégnante qui n’est pas que le souvenir de sa transpiration, mais comme une odeur de sexe, une odeur de mâle. L’odeur des corps change après l’amour ; l’entente sensuelle est aussi une question d’odeurs : et qu’est-ce qu’elle est bonne, cette entente, avec mon Jérém !
Je suis irrépressiblement attiré par son aisselle la plus proche de moi ; je ne peux résister à la tentation de plonger mon nez dedans, de m’enivrer de ces délicieuses odeurs de jeune mâle.
« Il faut que je me douche » fait Jérém, la voix pâteuse.
« Tu sens tellement bon… ».
« Je pue… ».
« Tu sens l’amour… et le plaisir… ».
Un instant plus tard, nos torses se frôlent, nos sexes aussi ; j’agace ses tétons, sa main saisit nos deux queues en une seule prise et commence à les branler ; la sensation de frottement de nos gland l’un contre l’autre est magique.
Une nouvelle fois, nous faisons l’amour ; une nouvelle fois, il me remplit de sa semence ; et une nouvelle fois, il me prend dans ses bras musclés, devant le feu de la cheminée.
« Qu’est-ce que j’aime, te faire l’amour… » il lâche tout bas.
« Si tu savais comment j’aime, moi, quand tu me fais l’amour… ».
« Vraiment, je n’ai jamais autant pris mon pied qu’avec toi… ».
« J’adore t’entendre dire ça… ».
« C’est qu’avec toi… avec toi… je suis en phase avec mes envies… ».
« Tu me rends dingue, Jérém… ».
« Toi aussi, Nico… ».
Le bobrun me serre un peu plus fort dans ses bras, il couvre mon cou de bisous ; je me blottis un peu plus dans ses bras, je serre sa main, je la presse contre mon cœur : elle est douce et chaude ; je plaque ma main dessus, comme pour la retenir.
« Je me suis toujours demandé ce que tu ressens quand je te fais l’amour… » je l’entends lâcher, après un petit moment de silence et de tendresse.
« Et moi je me suis toujours demandé ce que tu ressens quand tu me fais l’amour… ».
« C’est moi qui ai demandé en premier… » il me taquine.
« C’est vrai, tu veux savoir ? ».
« Oui… carrément… ».
« Rien que le fait de te sentir venir en moi, et de t’avoir en moi me procure beaucoup de plaisir… après, quand tu commences à me faire l’amour, j’adore sentir tes coups de reins… sentir ta queue aller et venir en moi me rend dingue… j’adore sentir que tu te fais plaisir avec mon corps… ça aussi, c’est vraiment le pied… j’aime sentir que, pendant le sexe, tu es le mec…
Et toi… tu ressens quoi quand tu me prends ? ».
« Ce que j’aime le plus, c’est sentir que t’as très envie de moi… ».
« Ça se voit à ce point ? ».
« Oh, oui… c’est comme si ton corps tout entier irradiait cette envie… j’aime sentir que tu es impatient que je te prenne… j’aime te voir frissonner quand je pose mon gland sur ton entrée, t’entendre souffler quand je force, sentir tes muscles s’ouvrir, et voir ton corps se relâcher quand je viens en toi… ».
« Et quand tu es dedans ? ».
« J’aime sentir ma queue enserrée par ton trou… j’aime ressentir le contraste entre mon envie de te remplir et ton envie d’être rempli… j’aime la sensation de me sentir le « mec » dans l’acte… et voir le plaisir que ma queue te procure… ».
« Et moi, j’aime te montrer que mon corps n’oppose aucune résistance, qu’il t’est complètement offert… j’aime te montrer le plaisir que je prends grâce à ta queue, à ta virilité… j’aime satisfaire tes envies de mec, m’offrir à toi sans conditions… j’aime me montrer soumis à ta puissance virile… j’adore sentir ton envie de me remplir, ça me fait immédiatement sentir à toi, complètement à toi… j’aime quand tu es en moi, bien excité, bien chaud, bien lancé vers ton orgasme : dans ces moments-là, tout mon désir sexuel et mon plaisir circulent entre mes fesses, mon trou, mes tétons…
En fait, le plaisir de passif, c’est un plaisir autant physique que mental… quand tu me prends, je jouis autant dans le ventre que dans ma tête… et j’oublie carrément que j’ai une queue moi aussi… il y a eu des fois, comme tout à l’heure, où tu m’as tellement bien secoué que j’ai joui sans même me toucher… et même des fois où j’ai pris un plaisir fou, sans même avoir besoin de jouir… »
« Mais tu aimes quand même jouir… comme un mec… je veux dire… ».
« Oui, parfois, oui… quand tu me branles, ou quand tu me suces… mais quand tu me prends, mon plaisir est ailleurs… quand tu es en moi, je suis dans un autre monde… je suis tellement bien, je voudrais que ça ne s’arrête jamais… c’est paradoxal… quand tu es en moi, je suis à la fois impatient de te sentir jouir, et inquiet que ça arrive, que tes coups de reins s’arrêtent, que tu sortes de moi… déjà, quand tu te retires de moi juste pour changer de position, c’est insupportable… mais alors, quand tu jouis en moi, l’idée que tu sortes de moi est carrément insoutenable… je voudrais que tu ne sortes jamais de moi… ».
« Je kiffe savoir que nos corps et nos plaisirs sont si complémentaires… ».
« Moi aussi… si tu savais… »
« J’aime t’entendre gémir de plaisir, te voir te cambrer sous mes coups de reins… j’aime sentir tes bras, tes mains qui s'enroulent autour de mes cuisses, de mes biceps, qui serrent mes pecs comme pour m'empêcher de ressortir… j'aime voir tes yeux qui s'ouvrent, inquiets quand je sors de toi… et lorsque je reviens, te voir sourire de plaisir, laisser échapper un gémissement…
Et ça te fait quoi comme sensation quand je gicle en toi ? ».
« Quand tu jouis, et que je reçois ton jus en moi, c’est pour moi le plus intense de tous les plaisirs… j’ai l’impression d’être fécondé par mon mâle… ».
« Et moi, j’aime sentir qu’un peu de moi vient en toi… ».
Puis, après une petite pause, le bogoss me questionne :
« Pourquoi t’as autant envie de me faire jouir ? ».
« Parce que t’es un putain de bogoss, parce que t'as un corps de malade, parce que t’as une queue d’enfer… et aussi, parce que t’es tellement viril dans tes attitudes, pendant que tu prends ton pied… et ça me fait un effet de dingue… tu as l’art et la manière de me faire sentir à toi rien qu’avec un regard… alors quand tu me touches… ou quand je te touche… je ne réponds plus de mes actions… j’ai vraiment besoin de me sentir possédé et rempli par toi… t’es vraiment un Dieu au pieu… ».
« Si j’étais moins bon au pieu, tu ne me kifferais peut-être pas autant… » il se marre.
« Tu sais… ton corps et ta queue me rendent dingue… mais avant ça, ce qui me rend dingue chez toi, c’est ce que tu es… un gars adorable… j’ai toujours pensé que derrière le petit frimeur macho de façade se cachait ce gars… ce gars c’est toi, le « toi » le plus vrai… ce gars, c’est le gars le plus spécial qui soit, à mes yeux… ».
Nous nous faisons des bisous ; puis, Jérém se lève une nouvelle fois pour rajouter du bois dans la cheminée ; et il en profite pour s’allumer une cigarette et pour la fumer à côté du feu.
« Est-ce que j’ai été le premier mec avec qui t’as couché ? » je ne peux me retenir plus longtemps de lui poser la question qui me brûle les lèvres. Le moment me paraît propice, Jérém me semble prêt aux échanges les plus intimes.
Les volutes de fumée s’enchaînent avec une lenteur insupportable, et la réponse de Jérém tarde à venir : ce qui est déjà en soi une réponse à ma question, celle que je redoutais.
« Tu veux vraiment parler de ça ? » il finit par lâcher, en se tournant de trois quart par rapport à moi, et en me caressant avec son regard brun.
« J’ai envie de savoir, Jérém… je ne veux plus qu’il ait de non-dits… je ne veux plus de mauvaises surprises… j’ai besoin de te connaître… tu es trop important pour moi… ».

La suite, sur jerem-nico.com.

J’espère que ce nouvel épisode vous a plu. Voici quelques news de Jérém&Nico.

1/ Tips et visionnage de clip musicaux

Je tiens à remercier les tipeurs et autres mécènes qui, ponctuellement ou mensuellement, m’aident depuis bientôt 3 ans à mener cette belle aventure ; je tiens à remercier également les lecteurs qui ont pris une minute de leur temps pour regarder des vidéos musicales sur tipeee.com/jerem-nico-s1 : chaque visionnage me permet de gagner 3 centimes d’euro, sans que cela ne vous coûte rien, si ce n’est un peu de temps ; en un mois, environ 400 vues ont été cumulées, pour un total collecté de 12 euros.
C’est un bon début.
D’autres vidéos sont disponibles, n’hésitez pas à les ouvrir et à laisser tourner jusqu’à une minute, lorsque le visionnage est validé et les centimes crédités ; n’hésitez pas à revenir regarder ces vidéos.

2/ Livre Jérém&Nico vol 1.

Le travail de révision a été plus exigeant que prévu, d’autant plus que je développe la saison 2 en parallèle avec le livre.
Le livre de 500 pages est terminé, il est actuellement en phase de relecture chez mon correcteur et commentateur en chef, j’ai parlé de FanB, que je remercie de tout cœur.
La date de sortie du livre physique est repoussée au 15 juin 2019, dernier délai.
Vous pouvez dès maintenant précommander votre copie livre ou numérique sur www.tipeee.com/jerem-nico-s1.

Merci à vous tous.

Fabien

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